Le pouvoir d'une opposition municipale ?
Le conseil municipal qui se dessine comptera 22 membres issus de la liste Malher, 5 membres de la liste Kilbertus et et 2 membres de la Liste Lamm. Il est clair que, même rassemblées, les voix d'opposition ne péseront guère au moment des votes du conseil si, comme on peut le craindre, les hommes et femmes du maire le suivent comme un seul homme dans la moindre de ses décisions.
Si donc les orientations de la politique municipale ne dépendent pas de l'opposition, quelle peut être sa reponsabilité au niveau de la commune ? Est-ce que le non systèmatique ou la protestation indignée sont les seules armes à notre disposition pour exister ? Y a -t-il un espace dans les commissions, et lesquelles où nous aurons notre mot à dire ?
La responsabilité d'une opposition municipale est plurielle. L'écoute, la parole et l'élaboration critique et argumentée des dossiers restent pourtant à notre disposition, non pour peser à tout crin dans toutes les décisions, mais pour continuer à porter l'intérêt des citoyens de la ville.
La première des fonctions de l'opposition est une fonction d'information et d'alerte des citoyens. Il s'agit d'être extrèmement vigilant aux propositions passées en conseil municipal pour pouvoir d'une part travailler en développant ses compétences par rapport aux différents dossiers traités pour pouvoir en informer les plus précisément la population pour l'aider à comprendre les impacts positifs et négatifs des décisions en cours.
L'opposition a également à entendre les plaintes ou les difficultés à vivre de ses concitoyens, notamment quand celles-ci ne sont pas entendues par la municipalité. Quand le maire ou ses adjoints se placent en procureurs et en censeurs des interpellations qui leurs sont adressées, il revient à l'opposition de se faire dans la mesure du possible leur avocat.
Pour construire un projet alternatif, il convient alors à l'opposition de devenir au moins aussi responsable que la majorité municipale dans le projet de ville qu'elle veut proposer pour les élections suivantes et plus crédible qu'elle dans sa capacité à mener à bien ses projets et à rester dans le dialogue avec les habitants.
A nous d'y parvenir.
Si donc les orientations de la politique municipale ne dépendent pas de l'opposition, quelle peut être sa reponsabilité au niveau de la commune ? Est-ce que le non systèmatique ou la protestation indignée sont les seules armes à notre disposition pour exister ? Y a -t-il un espace dans les commissions, et lesquelles où nous aurons notre mot à dire ?
La responsabilité d'une opposition municipale est plurielle. L'écoute, la parole et l'élaboration critique et argumentée des dossiers restent pourtant à notre disposition, non pour peser à tout crin dans toutes les décisions, mais pour continuer à porter l'intérêt des citoyens de la ville.
La première des fonctions de l'opposition est une fonction d'information et d'alerte des citoyens. Il s'agit d'être extrèmement vigilant aux propositions passées en conseil municipal pour pouvoir d'une part travailler en développant ses compétences par rapport aux différents dossiers traités pour pouvoir en informer les plus précisément la population pour l'aider à comprendre les impacts positifs et négatifs des décisions en cours.
L'opposition a également à entendre les plaintes ou les difficultés à vivre de ses concitoyens, notamment quand celles-ci ne sont pas entendues par la municipalité. Quand le maire ou ses adjoints se placent en procureurs et en censeurs des interpellations qui leurs sont adressées, il revient à l'opposition de se faire dans la mesure du possible leur avocat.
Pour construire un projet alternatif, il convient alors à l'opposition de devenir au moins aussi responsable que la majorité municipale dans le projet de ville qu'elle veut proposer pour les élections suivantes et plus crédible qu'elle dans sa capacité à mener à bien ses projets et à rester dans le dialogue avec les habitants.
A nous d'y parvenir.